• Présidentielle : la cause animale un sujet à la mode

    En mai 2019,le Parti animaliste remportait 2,2 % des suffrages, faisant quasiment jeu égal avec les communistes et les centristes de l'UDI (Union des démocrates et indépendants). Depuis le sujet s'invite de plus en plus souvent au coeur du débat politique. Le Sénat a examiné la proposition de loi de lutte contre la maltraitance animale,huit mois aprés son adoption à l'Assemblée Nationale. Au 1er janvier 2022,la castration à vif des porcelets et le broyage des poussins mâles seront prohibés. La cause animale doit sa visibillité aux actions millantes d'associations comme L214 et ses vidéos choc de maltraitance au sein des abattoirs. A présent ,elle" pèse électoralement et peut attirer les convoitises" juge Hélène Thouy,la candidate des animalistes pour 2022. De la constitutionnalisation du droit des animaux à l'interdiction de l'abattage sans étourdissement ou à la fin de l'élevage intensif, la luttre contre la souffrance animale semble faire consensus dans ses intentions tout du moins. "L'argument premier, c'est la souffrance. Et ça permet justement au Parti Animaliste d'agréger des personnes qui viennent à la fois d'associations plutôt abolitionnistes - pour l'arrêt total de l'élevage - et plutôt réformistes - pour la réduction de la souffrance animale par petites avancées", explique Jérôme Michalon, chargé de recherche au CNRS. En 2019, une étude publiée par la fondation Jean Jaurès a montré  que le vote animaliste n'était pas un vote écologiste mais péri-urbain, 

     

     


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